Pourquoi les 1 000 premiers jours de l’enfant sont-ils vitaux ?
24 septembre 2019
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Les neuf mois de grossesse et les deux premières années constituent les 1 000 premiers jours de la vie de l’enfant. Une période fondamentale pour la santé à long terme. Environnement, alimentation, mode de vie… une commission nationale a été mise en place ce 19 septembre pour formuler de recommandations en la matière.
Lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le concept des 1 000 premiers jours avait initialement pour but de faire reculer les maladies chroniques non transmissibles, parmi lesquelles l’obésité et le diabète. Les recommandations de l’OMS portent donc sur les aspects modifiables dans la vie de l’enfant. Ainsi, l’alimentation, le mode de vie et l’environnement peuvent-ils être améliorés pour permettre à l’enfant d’avoir une bonne santé toute sa vie.
Ces 1 000 premiers jours constituent « une période importante de la vie de tout être humain », rappelle le secrétariat d’Etat à l’Enfance. « La manière dont l’enfant s’alimente, vit et se dépense a un impact sur son capital santé futur », abonde l’Association française de Pédiatrie ambulatoire (AFPA), déjà co-auteur de recommandations dans ce sens en 2015.
Bien manger, se dépenser…
Tout au long de la grossesse et pendant les deux premières années de vie, la nutrition est un sujet essentiel pour la santé à long terme de l’enfant. La manière dont la future maman s’alimente est donc aussi importante que celle du bébé. « Il est important de garantir la qualité nutritionnelle de l’alimentation et de favoriser l’éveil sensoriel de l’enfant en le familiarisant avec une grande diversité de goûts et de textures », précise l’AFPA.
Autre point fondamental : l’activité physique. « Dès l’âge de 2 à 3 ans, les enfants sont susceptibles de développer leur masse grasse », ajoute l’AFPA. C’est pourquoi « l’activité motrice régulière banale encouragée chez l’enfant (dès le plus jeune âge ndlr) peut en limiter l’augmentation et améliorer la masse maigre. »
Protéger les enfants contre l’exposition à des toxiques, leur offrir le meilleur environnement pour développer leur capacités motrices et cognitives, préserver leur santé mentale… Voici autant d’autres sujets qui devraient être abordés par la commission mise en place ce 19 septembre par le Président de la République. Composée d’un comité d’experts, celle-ci est « chargée de travailler avec l’ensemble des acteurs pour rassembler l’ensemble des connaissances et formuler des préconisations sur les politiques publiques qui peuvent être menées ».
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Source : AFPA – secrétariat d’Etat à l’Enfance, 20 septembre 2019
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Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet