











© Jack Hong/shutterstock.com
Pratiques agricoles intensives, utilisation de pesticides, pollution, changements climatiques… Depuis de nombreuses années, les abeilles sont menacées par les activités humaines. A tel point que certains craignent leur disparition. Une information à ne pas prendre à la légère tant ces insectes pollinisateurs participent à notre équilibre alimentaire.
Si les abeilles venaient à disparaitre, le miel manquerait à beaucoup d’entre nous. Mais le problème va bien au-delà. Près de 90% des plantes à fleurs dans le monde dépendent, au moins en partie, de la pollinisation par les insectes qui transportent le pollen depuis les étamines (organes mâles) jusqu’aux stigmates (organes femelles) des fleurs.
En fait, environ 35% de ce que nous mangeons est lié à l’action des abeilles. La pollinisation favorise les productions de graines ou de fruits.
Résultat : les équilibres alimentaires seraient profondément modifiés pour trois catégories : les fruits, les légumes et les stimulants comme le café ou le cacao. « Ainsi, notre source d’alimentation (et celle des animaux dont nous nous nourrissons) se limiterait aux seules plantes ou cultures non dépendantes de la pollinisation, principalement les céréales », alerte ainsi le Ministère de la transition écologique. En clair : il est très compliqué aujourd’hui de trouver un seul repas dans lequel les abeilles ne sont pas impliquées.
A rayon des fruits, « les framboises, le raisin, les fraises, la rhubarbe, les mûres, les pommes, les poires… ont besoin des insectes pour être pollinisés », explique l’association de défense des abeilles Bee Connected News. « En revanche, les fruits dont la pollinisation prend effet grâce au vent ou à l’eau continueraient à pousser. Il s’agit notamment des kiwis, des abricots, des citrons, des myrtilles… »
Du côté des légumes, « environ 20 000 espèces végétales dépendent directement des abeilles pour se reproduire. Ce sont ainsi autant de salades, de poireaux, de patates douces, d’aubergines, de poireaux, d’oignons et de potimarrons qui ne feraient plus partie de notre alimentation ».
La quasi-totalité des aromates feraient également leurs adieux, tout comme les oléagineux.
Source : Ministère de la transition écologique - http://www.bcn-abeilles.org/
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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