











Ce dernier n’a bien sûr rien à voir avec notre humeur. Les coupables en fait, sont des composés chimiques contenus dans le bulbe, et qui réagissent l’un avec l’autre lorsque l’oignon est coupé. L’oignon est en effet constitué de cellules parfaitement ordonnancées qui renferment des composés soufrés et un enzyme : l’allinase. Dès que la lame du couteau entame le bulbe, ces substances sont libérées et entraînent la formation d’un gaz particulièrement irritant et urticant pour les yeux : le sulfate d’allyle.
Tel un mécanisme de défense, les glandes lacrymales sont activées. Et les larmes qui se forment alors ont pour but de repousser cette agression extérieure. La nature est bien faite, n’est-ce pas ? Et comme l’Homme en est un observateur attentif, il n’est pas surprenant que la composition des gaz lacrymogènes soit apparentée à celle du sulfate d’allyle…
Source : Interview du Dr Jean-Luc Seegmuller, ophtalmologiste à Strasbourg, 30 août 2011
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