











Le Pr Tracy Bale et son équipe, de l’Université de Pennsylvanie, ont étudié le comportement alimentaire et le niveau de stress de souris qui avaient été soumises à un régime hypo-énergétique. Résultat, après trois semaines d’une alimentation à basses calories, elles avaient perdu 10% à 15% de leur masse corporelle. Quoi de plus normal ? Le phénomène est identique chez les humains.
Cependant, à mesure qu’ils maigrissaient, les rongeurs ont produit de la corticostérone- une hormone du stress – en excès. Cette production s’est ensuite maintenue au même niveau, même après le retour à une alimentation normale. Placées de nouveau en situation de stress, les souris qui avaient perdu du poids se sont remises à manger davantage… et plus gras.
« Ces résultats suggèrent que des régimes répétitifs augmentent le stress » explique Tracy Bale. « Ce qui rend la perte de poids d’autant plus difficile. Mais ils changent aussi nos comportements alimentaires. » Ce qui démontre en fait que les régimes sont voués à l’échec, s’ils ne s’accompagnent pas d’une rééducation nutritionnelle simultanée.
Source : The Journal of Neuroscience, 1er décembre 2010
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.