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Avant 12 mois, le miel est interdit aux nourrissons. En cause ? Un risque de botulisme infantile. Cette maladie rare peut en effet affecter son système nerveux. Elle est provoquée par les spores d’une bactérie (Clostridium botulinum) contenues dans les poussières, dans certains sols, mais aussi donc, dans le miel.
« L’enfant de moins d’un an est particulièrement sensible à cette infection car son système immunitaire n’est pas tout à fait prêt pour se défendre contre les microbes », explique l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses). « S’il consomme du miel contaminé par des spores de C. botulinum, celles-ci peuvent se développer dans l’intestin, et y produire une toxine responsable de la maladie. Après un an, les défenses de l’enfant sont plus efficaces et lui permettent, par lui-même, d’éliminer les spores. »
Le symptôme le plus fréquent et le plus précoce du botulisme infantile est la constipation. Un état de faiblesse générale peut aussi survenir : faible réflexe de succion, irritabilité, manque d’expression faciale et perte de contrôle des mouvements de la tête.
Une paralysie du diaphragme peut également entraîner des troubles respiratoires, nécessitant une prise en charge en urgence. « La plupart des cas de botulisme infantile nécessitent une hospitalisation très longue sous assistance respiratoire », prévient l’Anses. « Cependant, dans les pays occidentaux, les cas mortels sont extrêmement rares. »
Source : Anses
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon
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