Prédire l’accouchement prématuré ? Un test urinaire à l’étude

16 juillet 2014

Anticiper qu’un enfant va naître prématurément. Ou encore qu’un autre présentera un petit poids de naissance. Une équipe britannique a mis au point un test urinaire qui pourrait permettre de prédire ces deux risques.

Dans de nombreux cas, les naissances prématurées restent inexpliquées et imprévues. Pour prédire quelle grossesse se conclura par un accouchement avant le terme, des chercheurs de l’Imperial College of London et de la University of Crete ont testé l’urine de 438 femmes enceintes. Résultat, celles qui ont finalement accouché prématurément de façon spontanée, présentaient un taux élevé de lysine, un acide aminé. De faibles taux d’acétate, d’acide méthanoïque, de tyrosine et d’oxyde de triméthylamine se sont révélés associés à un faible poids de naissance du nourrisson.

« Notre découverte pourrait permettre d’améliorer l’identification, très tôt pendant la grossesse, des femmes présentant un risque élevé d’avoir des enfants de faible poids ou nés prématurément », souligne Hector Keun, principal auteur de ce travail. Un progrès d’autant plus bénéfique que les enfants nés prématurément et/ou avec un faible poids de naissance présentent un sur-risque de développer des maladies métaboliques et cardiovasculaires, au cours de leur vie d’adulte.

Toutefois, « de plus amples études doivent être menées pour déterminer si les taux de ces éléments dans les urines des femmes enceintes sont induites par la grossesse même. Ou, à l’inverse, s’ils sont le signe d’un autre facteur de risque.

  • Source : Imperial College of London, 10 juillet 2014

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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