Prédire les complications post-infarctus

19 mai 2010

Une équipe française INSERM/Institut Pasteur a mis en évidence un bio-marqueur susceptible d’améliorer le suivi des victimes d’infarctus du myocarde. Objectif : identifier les malades exposés à une insuffisance cardiaque. Explications.

« Après un infarctus du myocarde étendu, il se produit des modifications géométriques et fonctionnelles du ventricule gauche appelées ‘remodelage du ventricule gauche’ », explique Florence Pinet (INSERM U744, Lille). A terme, ces modifications peuvent entraîner une dilatation progressive du ventricule gauche, au point d’altérer son fonctionnement et d’aboutir à une insuffisance cardiaque.

« Ce phénomène est asymptomatique durant une période plus ou moins longue », poursuit-elle. « Son évolution reste difficile à prédire » et la découverte d’un marqueur biologique (la troponine T phosphorylée) spécifique revêt une importance particulière. Car celui-ci pourrait permettre d’ identifier les patients les plus exposés au risque d’insuffisance cardiaque. Encore un peu de patience toutefois. L’étude ayant été réalisée sur seulement 91 patients, ses résultats doivent désormais être confirmés sur une plus large cohorte.

  • Source : INSERM/institut Pasteur de Lille, 26 avril 2010

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