











Accueil » Santé Publique » Prématurité : l’OMS sonne l’alarme
« Les naissances prématurées représentent près de la moitié des décès chez les nouveau-nés dans le monde » explique le Dr Joy Lawn, corédactrice de ce rapport. Ce dernier relève ainsi un écart des chiffres peu élevé entre les pays, puisque il recense en moyenne « 12% de bébés nés prématurément dans les pays les plus pauvres, contre 9% pour ceux à revenus élevés ». En revanche, les causes de ces naissances précoces ne sont pas les mêmes.
Dans les pays défavorisés, « les infections, le paludisme, le VIH et un taux élevé de grossesses adolescentes » expliquent l’importance de la prématurité. Dans les pays développés, au contraire, c’est l’âge plus élevé des mères, ainsi que « le recours croissant aux inducteurs d’ovulation et aux grossesses multiples qui en résultent » qui sont mis en cause.
Techniques simples et peu coûteuses
« Tous les nouveau-nés sont vulnérables, bien que les bébés prématurés le soient excessivement plus rappelle à raison le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon.
L’Agence onusienne rappelle que des « soins éprouvés et peu coûteux » pourraient sauver au moins trois quart des prématurés, notamment dans les pays en développement » indique le Dr Carole Presern, directrice du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant à l’OMS. Ils comprennent principalement le recours :
– aux injections de stéroïdes anténatales pour les mères présentant des contractions précoces. Elles visent à assurer le développement pulmonaire du fœtus encore immature. « A lui seul ce service pourrait sauver la vie de près de 400 000 bébés par an », assure l’OMS ;
– à la « méthode kangourou », c’est-à-dire un contact peau à peau entre la mère et l’enfant, sur sa poitrine, pour rester au chaud. La chaleur est, en effet, très importante pour les nouveau-nés prématurés ;
– à de la crème antiseptique pour prévenir les infections du cordon ombilical ;
– à des antibiotiques pour combattre les autres infections, souvent responsables de décès chez le nouveau-né.
« Associées à des mesures de prévention ainsi qu’à la formation des professionnels de santé en soins de base pour les prématurés, ces recommandations devraient permettre de lutter contre la prématurité, ce problème de santé public encore négligé », concluent les auteurs du rapport.
Source : Organisation mondiale de la Santé – le 2 mai 2012
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