Prématurité : risques aggravés de problèmes respiratoires

30 août 2010

Chaque semaine de grossesse compte. Pour le cerveau mais aussi pour tout le développement de l’enfant. Y compris celui de son appareil respiratoire. Ainsi, plus un enfant naît prématurément et plus il est exposé au risque d’affections respiratoires : pneumonie ou syndrome de détresse respiratoire. C’est ce qu’indique une étude dirigée par le Dr Judith Hibbard, de l’Université de l’Illinois à Chicago (Etats-Unis).

Les prématurés nés entre 34 et 37 semaines de gestation souffrent ainsi bien plus souvent de problèmes pulmonaires que les enfants nés à terme, soit après 40 semaines de grossesse. Pourtant, le risque diminue à chaque semaine de gestation « gagnée ». Ainsi, un nouveau-né mis au monde après seulement 34 semaines de grossesse présente un risque de détresse respiratoire 40 fois plus élevé qu’un autre, né à 37 semaines. Par ailleurs, un prématuré de 37 semaines « y est trois fois plus exposé que les enfants nés à 39 ou 40 semaines », précisent les auteurs.

Le Dr Hibbard et ses collaborateurs fondent leur analyse sur une base solide. Ils ont en effet recueilli les données concernant 233 844 naissances, survenues entre 2002 et 2008 dans 19 hôpitaux américains. Ils ont aussi constaté que les enfants nés à 38 semaines n’étaient pas plus exposés que ceux nés après 39 et 40 semaines.

  • Source : University of Illinois, Chicago, 27 juillet 2010.

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