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L’expression est issue du terme psychose qui désigne une perte de contact avec la réalité. Lorsqu’une personne éprouve une difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas, les spécialistes décrivent ainsi qu’elle vit un épisode psychotique. Le « premier épisode psychotique » (PEP) correspond ainsi à la première fois qu’un individu perd contact avec la réalité.
L’expérience apparait souvent décrite comme terrifiante et caractérisée par une perte des repères. Mais comme le soulignent les scientifiques canadiennes Sarah Bromley, Monica Choi et Sabiha Faruqui dans un guide d’information édité sur le sujet, « la psychose peut être traitée. Beaucoup de gens arrivent à se rétablir d’un premier épisode psychotique et ne connaîtront plus jamais une telle expérience ».
Il apparaît souvent difficile de les déterminer. Il s’agit généralement d’une conjonction de différents facteurs biologiques, dont l’hérédité fait partie. Au-delà, le premier épisode psychotique peut survenir en réaction à un événement particulièrement stressant ou encore la consommation de drogues (alcool, cannabis…). De la même façon, « un déséquilibre de certains neurotransmetteurs (substances chimiques produites par le cerveau), dont la dopamine et la sérotonine, peut également contribuer à l’apparition de la psychose », soulignent les trois auteurs.
Elles ajoutent que cette psychose peut « frapper sans crier gare ou se développer très graduellement ». Parmi les symptômes, elles citent les idées délirantes – « des convictions erronées tenaces, sans fondement dans le milieu culturel » – les hallucinations ou encore les troubles de la parole de la pensée ou du comportement. Des troubles de l’élocution, une difficulté d’exprimer clairement sa pensée et/ou à entreprendre des tâches ou encore une « baisse d’intérêt par rapport aux relations sociales et la baisse de motivation » peuvent aussi caractériser ce PEP.
Elle dépendra du type de psychose. D’une manière générale, le traitement combine une pharmacothérapie – un suivi médicamenteux – à une thérapie. Sans compter que « les membres de la famille ont un rôle important à jouer au sein de l’équipe de traitement, à qui ils peuvent fournir des renseignements précieux sur les symptômes psychotiques et leur évolution, ainsi que sur les capacités fonctionnelles de la personne avant l’apparition de la maladie », concluent les scientifiques.
Source : Le premier épisode psychotique - Guide d’information. Par Sarah Bromley, Monica Choi, Sabiha Faruqui. Le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH).
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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