Préparation pandémique : le risque bio-terroriste est-il réel ?

16 octobre 2008

Lors de la 3ème réunion de l’ESWI à Faro (Portugal), Jonathan Van Tam (Nottingham) a révélé que les autorités britanniques avaient intégré le risque bio-terroriste à leurs plans de préparation pandémique.

Est-ce à dire qu’elles envisagent la diffusion d’une souche H5N? dont un savant fou aurait provoqué une mutation permettant sa transmission d’homme à homme ?

Il y a quelques mois le Pr Hervé Bercovier, spécialiste mondialement reconnu des risques nucléaire, biologique et chimique (NBC) à Jérusalem, nous confiait que là réside le risque principal en la matière. Le charbon –ce que les Américains appellent l’anthrax– n’est pas utilisable à des fins de terreur. Car il n’est pas transmissible d’homme à homme. Mais la variole est dans ce cas. Comme pourrait l’être un virus mutant.

C’est pourquoi « dans le contexte du Royaume-Uni, cette hypothèse est prise en compte », confirme Van Tham. En France, ces questions sont gérées dans le cadre du Plan Biotox relatif aux risques biologiques, dont le pendant pour les risques chimiques est le Plan Piratox.

  • Source : De nos envoyés spéciaux à la 3ème réunion du Groupe de Travail scientifique européen sur l’Influenza (ESWI), 14-17 septembre 2008 à Faro (Portugal).

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