Près de 130 000 AVC chaque année en France…

26 octobre 2012

La France compte chaque année 130 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC). Alors que lundi se tiendra la Journée mondiale de l’AVC, nous vous proposons de revenir sur les différents facteurs de risque qui peuvent être à son origine.

Tabagisme, sédentarité, surpoids et obésité… Autant de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, elles-mêmes susceptibles d’entraîner un AVC. L’hypertension artérielle (HTA), l’hypercholestérolémie et le diabète sont également en cause. Enfin la fibrillation auriculaire (FA), connue pour être le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, constitue le principal facteur de risque d’AVC après 60 ans.

Cette maladie affecte l’activité électrique des oreillettes du cœur, qui ne se contractent plus normalement. Le sang peut donc y stagner au point de former un caillot susceptible de migrer dans une grosse artère comme la carotide, puis de gagner le cerveau. C’est pourquoi les AVC liés à une FA sont généralement plus « massifs » que ceux liés à une autre cause.

Un patient sur cinq décède dans le mois qui suit un AVC

Contrairement à une idée reçue, les AVC ne touchent pas que les seniors. Un sur sept survient chez les moins de 50 ans, et un sur quatre chez les moins de 65 ans. C’est pourquoi le ministère de la Santé affirme que l’AVC concerne « des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler ». Enfin plus de la moitié de ces accidents frappent les plus de 75 ans.

Selon l’association France AVC, après un accident vasculaire cérébral :
– Un patient sur cinq décède dans le mois qui suit ;
– Trois survivants sur quatre conservent des séquelles définitives ;
– Un survivant sur trois devient dépendant ;
– Un sur quatre ne reprendra jamais d’activité professionnelle…

Quels sont les signes évocateurs d’un AVC ?

– Une paralysie ou un engourdissement brutal au niveau d’un bras et/ou d’une jambe ;
– Une difficulté soudaine à parler et à se faire comprendre ;
– La diminution subite de la vision d’un œil, ou l’apparition de violents maux de tête sans cause apparente.

Face à de tels signes, vous devez agir très vite en appelant le 15. C’est en effet le plus sûr moyen d’être orienté vers la bonne filière de soins. Autrement dit vers une structure spécialisée dans la prise en charge des AVC : une unité neuro-vasculaire (UNV). Il ne s’agit pas d’unités de réanimation ni de soins intensifs. Non, elles sont dédiées aux AVC, et gérées par des médecins spécialisés en neurologie vasculaire.

  • Source : Ministère de la Santé, 1er novembre 2011, L’accident vasculaire cérébral – Association France AVC, sites consultés le 5 octobre 2012

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