











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Près de 130 000 AVC chaque année en France…
Tabagisme, sédentarité, surpoids et obésité… Autant de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, elles-mêmes susceptibles d’entraîner un AVC. L’hypertension artérielle (HTA), l’hypercholestérolémie et le diabète sont également en cause. Enfin la fibrillation auriculaire (FA), connue pour être le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, constitue le principal facteur de risque d’AVC après 60 ans.
Cette maladie affecte l’activité électrique des oreillettes du cœur, qui ne se contractent plus normalement. Le sang peut donc y stagner au point de former un caillot susceptible de migrer dans une grosse artère comme la carotide, puis de gagner le cerveau. C’est pourquoi les AVC liés à une FA sont généralement plus « massifs » que ceux liés à une autre cause.
Un patient sur cinq décède dans le mois qui suit un AVC
Contrairement à une idée reçue, les AVC ne touchent pas que les seniors. Un sur sept survient chez les moins de 50 ans, et un sur quatre chez les moins de 65 ans. C’est pourquoi le ministère de la Santé affirme que l’AVC concerne « des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler ». Enfin plus de la moitié de ces accidents frappent les plus de 75 ans.
Selon l’association France AVC, après un accident vasculaire cérébral :
– Un patient sur cinq décède dans le mois qui suit ;
– Trois survivants sur quatre conservent des séquelles définitives ;
– Un survivant sur trois devient dépendant ;
– Un sur quatre ne reprendra jamais d’activité professionnelle…
Quels sont les signes évocateurs d’un AVC ?
– Une paralysie ou un engourdissement brutal au niveau d’un bras et/ou d’une jambe ;
– Une difficulté soudaine à parler et à se faire comprendre ;
– La diminution subite de la vision d’un œil, ou l’apparition de violents maux de tête sans cause apparente.
Face à de tels signes, vous devez agir très vite en appelant le 15. C’est en effet le plus sûr moyen d’être orienté vers la bonne filière de soins. Autrement dit vers une structure spécialisée dans la prise en charge des AVC : une unité neuro-vasculaire (UNV). Il ne s’agit pas d’unités de réanimation ni de soins intensifs. Non, elles sont dédiées aux AVC, et gérées par des médecins spécialisés en neurologie vasculaire.
Source : Ministère de la Santé, 1er novembre 2011, L’accident vasculaire cérébral – Association France AVC, sites consultés le 5 octobre 2012
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.