











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Présence du virus H5 confirmée dans l’élevage de l’Ain
Le ministre de l’Agriculture a confirmé ce vendredi la présence du virus aviaire hautement pathogène H5 dans l’élevage de dindes de l’Ain. Mais Dominique Bussereau a précisé que des analyses supplémentaires sont en cours pour savoir s’il s’agit du H5N1.
Les premiers résultats des tests réalisés au laboratoire de référence de l’AFSSA, à Ploufragan dans les Côtes d’Armor, confirment bel et bien les suspicions.
“La suspicion que nous avions hier et qui nous a entraînés à euthanasier d’abord les animaux et ensuite à les faire détruire a été confirmée ce matin“, a déclaré Dominique Bussereau sur France 2. En effet, la décision avait été prise dès hier d’abattre les 11 000 dindes de l’exploitation, suite à la mort suspecte de près de 400 d’entre-elles. « L’éleveur ainsi que les 3 vétérinaires qui étaient intervenus ont été placés sous antiviral à titre préventif », nous a précisé le ministère de la Santé.
Malgré tout la situation inquiète les autorités. De l’aveu même du ministre “cet élevage se situe dans le périmètre de protection que nous avions mis en place pour le premier canard de Joyeux (Ain). Donc dans la zone pour laquelle nous avions une forte surveillance“. Plus surprenant encore, les dindes malades ont toujours été confinées, et n’ont donc jamais eu de contact direct avec des oiseaux migrateurs… Du moins théoriquement.
Sur place, un périmètre de protection (3 km) ainsi qu’un «dispositif de désinfection des véhicules» sont en place autour de l’exploitation. Une zone de surveillance englobant les 70 communes voisines a également été établie. L’installation de pédiluves, qui était fortement conseillée à l’entrée et la sortie des bâtiments d’élevage de la zone de protection et de la zone de surveillance est désormais obligatoire. Enfin, toutes les basses-cours, y compris celles détenant moins de 100 volailles sont soumises à l’obligation de
confinement.
Source : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, Direction générale de l'Alimentation, 23 février 2006, France 2, 24 février 2006
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