Prévention de l’HTA : moins de sodium, plus de potassium

12 novembre 2008

Trop de chlorure de sodium –ce que nous appelons du sel…- dans l’organisme, c’est augmenter le risque d’hypertension artérielle (HTA).

Cela, vous le savez. Mais savez-vous que le fait d’avoir des apports insuffisants en potassium peut également être dommageable ? Ce dernier contribue en effet, à équilibrer la concentration du sodium dans les cellules. Une étude américaine met en avant le rôle d’un gène qui gouvernerait ce phénomène.

L’équipe du Dr Susan Hedayati du Southwestern Medical Center à Dallas (Texas) a passé en revue les dossiers médicaux de 3 300 patients. «Or précise-t-elle, nos résultats confirment le lien direct entre une faible concentration de potassium dans les urines, et le développement d’une hypertension artérielle ».

Les auteurs ont même isolé un gène (le gène WNK1), qui serait impliqué « d’une manière ou d’une autre » dans ce mécanisme. « Nous avons bien constaté sa présence de ce gène, mais sans connaître encore son rôle exact ». Ces recherches, encore fondamentales, qui pourraient à terme déboucher sur de nouveaux traitements.

La prévention de l’HTA passant par un rapport sodium/potassium optimal dans l’organisme, il est important de réduire notre consommation de sel. Mais d’assurer en même temps, des apports en potassium suffisants.

Comme tout est une question d’équilibre, mieux vaut se procurer un sel appauvri en sodium et contenant du potassium –K-Sel par exemple– plutôt que de prendre des gélules de potassium dont le dosage sera moins facilement maîtrisé.

N’oubliez pas non plus que le potassium se trouve aussi, sous une forme naturelle dans les fruits et les légumes, et que l’hygiène de vie a un rôle essentiel. Une alimentation saine et équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique et bien sûr, l’arrêt du tabac sont des pré-requis…

  • Source : 41ème congrès de l’American Society of Nephrology, Philadelphie (Etats-Unis), 8 novembre 2008

Aller à la barre d’outils