Prévention de l’ostéoporose : à la recherche d’une efficacité optimale

21 mars 2003

Deux études à grande échelle sont en cours de lancement, pour comparer les effets sur la densité minérale osseuse de deux médicaments contre l’ostéoporose. L’alendronate et le risedronate sont reconnus pour leur action préventive contre la maladie.

En revanche, leur efficacité comparée lorsqu’ils sont utilisés dans un but curatif n’a pas encore été évaluée. L’une de ces études baptisées FACT sera cantonnée au territoire américain. L’autre, largement internationalisée, verra notre recherche clinique largement représentée puisque 9 équipes françaises y participent, fournissant un des plus forts contingents de patientes.

Chacune regroupera 800 femmes ménopausées souffrant d’ostéoporose avérée. Chaque malade recevra, une fois par semaine et pendant 1 an, l’un ou l’autre des deux médicaments. Les résultats obtenus avec ces deux approches seront comparés et les premiers résultats devraient être publiés dans deux ans.

Déjà aujourd’hui, une femme sur trois entre 60 et 70 ans est atteinte d’ostéoporose. Et si la maladie provoque une fracture toutes les 30 secondes en Europe, elle continue de progresser et la majorité des femmes n’est ni diagnostiquée… ni traitée. Pour le Pr Yves Maugars du CHU de Nantes, par exemple, « on estime actuellement que moins d’une personne sur 10 avec une fracture liée à l’ostéoporose soigne sa maladie ! »

  • Source : British Medical Journal, Vol. 326, pp 527-8

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