Prix des consultations en hausse : chez les spécialistes aussi

03 mai 2017

Depuis le 1er mai, la consultation chez le généraliste coûte 25 euros au lieu de 23 auparavant. Mais une hausse de 2 euros impacte aussi les soins dispensés pour des maladies dites complexes. A savoir les pathologies graves et/ou chroniques comme le diabète ou le cancer mais aussi les atteintes neurodégénératives. 

Cette année la fête du travail a été marquée par une nouveauté dans le secteur médical. Le 1er mai, le prix d’une consultation chez le médecin généraliste est en effet passé de 23 à 25 euros. Mais cette nouvelle n’arrive pas seule. En effet, le prix d’une consultation « complexe » est désormais fixé à 48 euros. Qu’entend–on par complexe ? Les premières visites concernant la contraception, la prise en charge d’une pathologie chronique « comme le diabète gestationnel ou encore l’épilepsie et la maladie de Parkinson… », précise le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR). Les visites dites « très complexes » comprenant par exemple l’annonce d’une maladie grave (cancer, malformation…) coûtent, elles, 60 euros.

Un remboursement total pour les plus à risque

Point positif, pour ces consultations « complexes » et « très complexes », « le remboursement sera intégral pour les personnes fragiles comme « les nourrissons, les femmes enceintes, les personnes en affection de longue durée (ALD) ». Un avantage concernant aussi les malades mal couverts comme les « bénéficiaires de la CMU et de l’AME ». Somme toute, la majorité des patients ayant recours à ces consultations. Preuve que cette augmentation ne constitue pas un frein à l’accès aux soins.

D’autres spécialités sont, elles aussi mieux valorisées : le prix d’une consultation avec électrocardiogramme passe de 37,26 euros à 39,26, les rendez-vous obligatoires du nourrisson coûtent 39 euros au lieu de 36, le frottis cervico-vaginal 31,23 au lieu de 28,37 euros. Enfin les consultations après hospitalisation pour pathologie chronique ou décompensation cardiaque s’élèvent, elles, à 48 euros contre 46 euros avant le 1er mai.

Selon ReAGJIR, ces deux nouveaux tarifs vont dans le sens d’une meilleure reconnaissance du travail effectué. « La rémunération se doit d’être proportionnelle à la complexité de l’acte », atteste-t-il. Selon ce regroupement, il s’agit d’ailleurs d’une diversification de la rémunération plus qu’une augmentation à proprement parler.

*Signée par l’assurance maladie et trois syndicats de médecins (Fédération française de médecins de France, MG-France et le Bloc.

  • Source : Interview du Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF). Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR), le 27 avril 2017.

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche

Destination Santé
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