Problème de santé ? N’oubliez pas d’informer votre assureur…

02 octobre 2006

Les trois-quarts des survivants d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en gardent des séquelles définitives : hémiplégie, troubles du langage, déficit intellectuel. Or il faut savoir que certaines contre-indiquent formellement la conduite automobile.

Les handicaps et les déficiences après un AVC sont évalués par un rééducateur et un ergothérapeute, qui voient en fonction du handicap si la reprise de la conduite est possible ou non“, nous explique le Dr Benoît Guillon, neurologue au CHU de Nantes. “Dans certains cas, des aménagements du véhicule seront nécessaires“.

Pour autant la décision finale ne revient pas au médecin. “Notre avis est purement consultatif. Le patient doit se présenter devant la commission médicale du permis de conduire à la préfecture. Généralement, cette dernière suit l’avis du médecin.

Cette visite est obligatoire. Pourtant, elle est souvent “oubliée”. Ainsi en est-il de “certains patients, (qui) reprennent le volant sans passer devant la commission. Or en cas d’accident, leur assurance n’est pas valide, puisqu’ils n’ont pas déclaré leur problème de santé. Nous avons plusieurs exemples de patients qui ont dû prendre en charge la totalité des sinistres“. A bon entendeur…

  • Source : FNAIR, 2006

Destination Santé
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