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L’incapacité à atteindre ou maintenir une érection satisfaisante en vue d’un rapport sexuel. C’est ainsi que se définit la dysfonction érectile. Un trouble qui touche moins de 10 % des hommes de moins de 50 ans, mais qui concerne plus de 20 % des plus de 60 ans.
Côté facteurs de risques, ceux-ci sont bien connus : l’avancée en âge, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie, le tabagisme, la dépression (et les troubles psychologiques dans leur ensemble), etc.
Point commun à de nombreux hommes concernés : la difficulté d’aborder le sujet. Le dialogue est pourtant essentiel.
Comme toute difficulté concernant la sphère intime, les troubles de l’érection poussent souvent les deux partenaires à se replier sur eux-mêmes. Chacun se remet en cause : la personne concernée s’accusant de ne pas être à la hauteur et l’autre se reprochant d’être moins désirable…
Trois messages sont dès lors importants à retenir : un, le silence est la pire des solutions. Deux, trouble de l’érection et baisse du désir sont deux choses bien distinctes. Et trois, en attendant que tout rentre dans l’ordre, rappelez-vous que le rapport sexuel ne commence pas à l’érection et ne se résume pas à la pénétration.
Aborder le sujet dans le cadre d’une consultation médicale est une étape essentielle vers l’amélioration. Ne serait-ce que pour écarter toute cause vasculaire, neurologique ou hormonale. Généralistes, andrologues ou sexologues connaissent parfaitement le problème et peuvent vous aider. Lors du premier rendez-vous, faites preuve de sincérité, il n’y a aucune raison d’être gêné ou d’avoir honte. Surtout que des solutions efficaces existent. Hygiène de vie, médicament oral, injections… tout dépendra du facteur déclencheur.
Source : www.urofrance.org
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dorothée Duchemin
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