
Entre mars 2010 et juin 2012, le nombre de patientes qui ont dû recourir à une explantation préventive s’est élevé à 7 511. C’est 1 044 de plus qu’à la fin du mois de mai. Par ailleurs, les prothèses ont été retrouvées intactes chez 5 844 femmes (78%), chez lesquelles aucun signe clinique n’avait été observé.
Pas de sur-risque de cancer
Au total, 54 cas d’adénocarcinome mammaire ont été déclarés à l’Agence concernant des porteuses de prothèse PIP. Par rapport à la fin mai, c’est donc un cas de plus. Pour l’Institut national du Cancer (INCa), « les données disponibles aujourd’hui permettent de conclure à l’absence de sur-risque d’adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d’implants en comparaison avec la population générale. Il n’existe pas de données à ce jour, pour conclure à un sur-risque spécifique à la prothèse PIP en comparaison aux autres implants ».
Pour rappel, l’ANSM recommande aux porteuses de prothèses PIP de consulter leur chirurgien. « A cette occasion, une explantation préventive leur sera proposée, même en l’absence de signes cliniques de détérioration de l’implant. Si elles ne souhaitent pas recourir à l’explantation, elles doivent bénéficier d’un suivi par échographie mammaire et axillaire tous les 6 mois ».
Aller plus loin : Lire le rapport de la sénatrice Chantal Jouanno sur les dispositifs médicaux implantables et les interventions à visée esthétique.

Source : ANSM, 27 juillet 2012
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