











Les explantations préventives ont débuté dès la publication de la Décision de police sanitaire de mars 2010. Mais c’est à partir de janvier 2012 que le rythme s’est accéléré. A cette date en effet, le ministère de la santé a demandé le le retrait des prothèses PIP, même sans signe clinique de détérioration.
Selon l’ANSM, un total de 55 cas d’adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l’Agence chez des femmes porteuses de prothèses PIP, soit un cas de plus qu’à la fin juin. Selon l’ANSM, « ces données ne remettent pas en question l’avis de l’Institut national du Cancer (INCa) du 23 décembre 2011. Ce dernier estimait alors que « les données disponibles permettent de conclure à l’absence de sur-risque d’adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d’implants en comparaison avec la population générale ». Pour autant, l’ANSM précise que « l’explantation préventive reste recommandée compte tenu de la fréquence et de la précocité des événements indésirables observés anormalement chez les porteuses d’implants PIP ».
Aller plus loin : Lire le rapport de la sénatrice Chantal Jouanno sur les dispositifs médicaux implantables et les interventions à visée esthétique.
Source : ANSM, 10 septembre 2012
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