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Si le champ classique de la psychologie nous invite à travailler sur le stress, les angoisses ou les souffrances, l’approche dite ‘positive’ propose de focaliser sur nos points forts. Ou sur ceux de nos proches. C’est d’ailleurs en réponse à la hausse des cas de dépression et d’anxiété qu’elle est née.
« What good are positive emotions ? » (Qu’est-ce que les émotions positives ont de bon ?) publié par Barbara Fredrickson en 1998 dans la Review of General Psychology est considéré comme l’article fondateur de ce mouvement. Puis, comme l’explique Lucie Mandeville, professeure au Département de psychologie à l’Université de Sherbrooke (Canada), « la psychologie positive est née lors du passage de Martin Seligman à la tête de l’American Psychological Association, en 1998 ».
En quoi cela consiste-t-il ?
Cette discipline a, selon Seligman, « pour objectif de promouvoir ‘le meilleur’ chez l’humain en vue d’enrichir la mission de la psychologie qui s’est trop limitée, depuis près de 100 ans, à la réparation des troubles ». Globalement, la psychologie positive a donc pour but de s’appuyer sur les éléments positifs de la vie de l’individu afin de prévenir la survenue de troubles tels que la dépression.
Si la psychologie positive s’applique à tous, elle sera d’autant plus efficace si elle est pratiquée dès l’enfance. Ainsi, le fait de valoriser un enfant et d’insister sur ses qualités boostera la confiance qu’il aura en lui. « Mis en pratique dès le plus jeune âge, ces principes augmentent les chances de réduire le stress, optimisent les potentiels, développent la force de caractère des enfants et préviennent la dépression », confirme Julie Bazinet, dans son ouvrage ‘Eduquer les enfants avec la psychologie positive’.
Cessons de nous comparer les uns aux autres…
Docteur en psychologie et professeur à l’Université Anglia Ruskin au Royaume-Uni, le Pr Ilona Boniwell explique que les jeunes boostés à la psychologie positive seront plus créatifs et entreprenants que les autres. Plus sociables aussi. Pour en faire des optimistes, apprenez-leur par exemple à ne pas se comparer aux autres ! « C’est simple, si vous souhaitez être malheureux, trouvez quelqu’un meilleur que vous, et comparez-vous », ironise-t-elle. « Mais quel que soit ce que vous accomplirez, vous trouverez toujours mieux… » Conclusions : vous serez systématiquement insatisfait…
Alors, au quotidien, ne mégotez pas sur les compliments lorsque votre enfant a fait des efforts en vue de tel ou tel objectif. N’hésitez pas à le solliciter pour qu’il développe une idée ou pour lui demander son avis. Il en sera très fier. Développer également des activités communes comme la lecture ou le sport. Et n’oubliez pas de vous montrer vous aussi, optimiste….
Source : Association Française et francophone de Psychologie Positive (AFfPP) - Eduquer les enfants avec la psychologie positive, Julie Bazinet, Jouvence Editeur - Revue québécoise de psychologie
Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon
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