Qu’est-ce qu’une endoscopie ?
16 mai 2011
Pratiquée en milieu hospitalier ou dans un cabinet spécialisé, une endoscopie permet d’explorer l’intérieur des organes, un conduit naturel ou une cavité. Il est réalisé grâce à un tube rigide ou souple, couplé à une caméra vidéo qui retransmet les images recueillies sur un écran.
Pratique de l’endoscopie
L’endoscopie permet soit d’établir un diagnostic, soit de traiter une maladie. Grâce à l’évolution des matériels en effet, le champ de l’endoscopie s’est étendu. L’endoscope est inséré par les voies naturelles : la bouche lorsqu’il s’agit d’explorer l’estomac ou les bronches, les narines pour les fosses nasales, les cordes vocales et les sinus, l’anus pour examiner le côlon. Pour d’autres examens, la réalisation de petites incisions -dans l’abdomen par exemple – pourra être nécessaire. Il existe plusieurs types d’endoscopie :
– L’arthroscopie ;
– La coloscopie ;
– La rectoscopie ;
– L’hystérescopie ;
– La pleuroscopie…
Une endoscopie permet d’effectuer un prélèvement (une biopsie) grâce à une pince à guide fixée à l’extrémité de l’endoscope. Il est également possible d’utiliser des endoscopes équipés de sondes échographiques, par exemple pour mesurer le débit sanguin ou retransmettre une image de certaines lésions.
Déroulement de l’examen
En fonction de l’organe ou de la cavité examinés, une anesthésie locale ou générale pourra être proposée. Dans ces cas, une visite préopératoire avec un anesthésiste sera donc obligatoire. Pour certains examens, le patient devra être hospitalisé plusieurs jours pour observer les suites de l’exploration.
Risques éventuels de l’endocopie
Chaque type d’endoscopie comporte ses propres risques. Mais de manière générale, ces derniers sont essentiellement d’ordre infectieux, en relation avec les règles d’hygiène concernant les sondes et/ou les instruments utilisés. Les risques éventuellement liés à toute anesthésie doivent eux aussi être pris en compte.