











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Quand en Afrique, de la vue renaît la vie !
Grâce à une coopération suivie entre 4 agences des Nations unies, 13 ONG, les gouvernements d’une trentaine de pays et une entreprise, l’incidence de l’onchocercose, alias Cécité des Rivières, ne cesse de reculer. En Afrique de l’Ouest notamment.
Cette maladie redoutable est provoquée par un ver transmis d’homme à homme par la piqûre de la simulie, une petite mouche qui vit près des rivières. Ses larves se développent dans les cascades et rapides… La maladie entraîne d’abord des lésions cutanées, affectant gravement la qualité de vie. Puis le ver migre dans l’organisme et finit par se concentrer dans l’oeil. Ce qui entraîne la cécité et donc l’invalidité totale et permanente du malade, qui ne peut plus subvenir à ses besoins.
Endémique dans 36 pays dont 30 en Afrique sub-saharienne et au Yémen, l’onchocercose menace directement 120 millions de personnes ! En 1988 comme le souligne l’OMS, “le fabricant de l’ivermectine -le seul traitement pleinement efficace n.d.l.r.-, s’est engagé à fournir gratuitement les quantités de médicament nécessaires aussi longtemps qu’il faudrait pour éliminer l’onchocercose comme problème de santé publique.” Et à ce jour, 300 millions de traitements soit plus de 1 milliard de comprimés ont été distribués. Principalement en Afrique de l’Ouest où il a été possible de repeupler des zones désertées par la population.
Grâce à cela, 25 millions d’hectares de terres ont été remis en culture. De quoi nourrir plus de 17 millions de personnes. Cette aventure de plus de 20 ans est racontée par les laboratoires Merck, Sharp & Dohme dans un livret consacré à ce travail. Un livret également disponible en braille, bien sûr…
Source : OMS, MSD, juin 2005
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