Quand l’alcool attaque le cerveau… du foetus !

02 août 2001

Les enfants exposés à l’alcool au cours de la gestation souffrent de déficiences mentales qui ne leur sont pas exclusives.
Pourtant, elles évoluent différemment par rapport à leur devenir chez des enfants retardés qui n’ont pas été victimes d’alcoolisme foetal.

Le Dr Shannon Whaley et son équipe – Neuropsychiatric Institute de Los Angeles – ont comparé le comportement d’enfants issus de ces deux types de populations. Et leur travail éclaire sous un jour cruel les dangers encourus par ces enfants… Ils souffrent en effet très souvent de troubles du comportement et du développement intellectuel.

Des troubles « pas particulièrement différents » de ceux présentés par d’autres enfants suivis en psychiatrie mais qui n’ont pas été exposés à l’alcool. La similitude est particulièrement nette pour tout ce qui concerne les facultés décisionnelles : concentration, prise d’initiatives, évaluation des conséquences potentielles, relations sociales et capacité à tisser des relations amicales…

Mais là s’arrête cette similitude… Whaley et son équipe ont constaté que les difficultés sont plus prononcées chez les enfants soumis à l’alcoolisme foetal. « Et la différence devient plus nette à partir de 6 ou 7 ans ». D’après eux, « l’alcoolisme foetal reste la cause principale de retard mental aux Etats-Unis ». Et il n’y hélas guère de raison qu’il en aille différemment sur le vieux continent…

  • Source : Alcoholism : Clinical and Experimental Research, juillet 2001

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