Quand l’athérosclérose monte à la tête… ou tombe dans les jambes !

21 août 2002

Les plaques d’athérome provoquées par l’excès de cholestérol ne se déposent pas uniquement sur les parois des artères coronaires. Elles peuvent également obstruer les vaisseaux du cerveau, provoquer des lésions dans le réseau artériel des yeux, des reins, de l’intestin… et naturellement des jambes.

Lorsqu’elle atteint les membres inférieurs, l’athérosclérose est souvent affublée d’un autre nom : l’artérite. Mais c’est la même maladie, provoquée par des plaques sur les parois artérielles. Selon leur localisation et leur étendue, les troubles sont plus ou moins marqués. Toutefois, ils sont toujours la conséquence d’une mauvaise irrigation des tissus. Celle-ci aboutit finalement à la gangrène et c’est le côté terrible de cette maladie qui voit ses victimes amputées d’un pied, d’une jambe, puis de l’autre…

Comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, l’artérite est favorisée par les mêmes facteurs de risque que les autres maladies cardio-vasculaires : une alimentation déséquilibrée, le tabagisme, la sédentarité, le diabète et l’hypertension artérielle. Pour un artéritique l’observance de son traitement – qu’il s’agisse de réguler sa tension ou de normaliser son taux cholestérol – est réellement vitale. Tout ce qui concourt à une meilleure observance et à la lutte contre la sédentarité doit aussi être considéré comme un adjuvant essentiel. Les pratiques thermales s’accompagnent généralement d’un encadrement attentif et d’une incitation à une activité physique raisonnée, et à ce titre elles ne peuvent être qu’encouragées !

  • Source : Imperial College of Science, Technology and Medicine, Londres, 31 juillet 2002

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