Quand l’éducation fait baisser la consommation d’antibiotiques

11 mars 2004

Aux Etats-Unis, un réseau de cliniques privées a distribué plus de 31 000 kits d’information sur le bon usage des antibiotiques. Car tout comme en France, leur utilisation parfois anarchique provoque davantage de maux que de bienfaits !

Résultat, les patients qui se sont rendus dans ces cliniques et qui souffraient de maladies provoquées par un virus ont cessé de prendre des antibiotiques. Une initiative saluée par l’ensemble du corps médical de ces établissements. Eh oui, l’éducation du patient, ça marche !

Suite à la campagne ” les antibiotiques, c’est pas automatique ” menée en France, la consommation d’antibiotiques au cours de l’hiver 2002 s’est inscrite en baisse de 10% ! L’objectif en France, comme dans l’ensemble des autres pays qui s’engagent dans ce sens, n’est pas de réaliser des économies. Non, le but des autorités sanitaires, c’est de freiner la résistance des bactéries aux antibiotiques.

Le message est clair ! Une affection virale ne se soigne pas par antibiothérapie. Seules les bactéries peuvent être combattues de la sorte. Or les antibiotiques, lorsqu’ils sont utilisés à mauvais escient, perdent peu à peu de leur puissance. Les bactéries apprennent à leur résister. Et le traitement des principales maladies infectieuses, comme la tuberculose et la pneumonie, devient de plus en plus difficile.

  • Source : American Society for Microbiology, mars 2004

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