Quand la chute des cheveux est prévisible

Certains traitements provoquent une chute de cheveux et même, dans le cas de certaines chimiothérapies anticancéreuses, leur disparition totale pendant un période toujours trop longue. Cet effet secondaire est naturellement accepté par les malades en raison du bénéfice espéré. Cette alopécie iatrogène – ou calvitie provoquée par le médecin – est une atteinte sérieuse à l’intégrité physique et à l’image corporelle. Bien des patients la ressentent comme une détresse supplémentaire. Il est important d’anticiper la perte des cheveux pour que le traitement passe inaperçu de l’environnement social et familial. Les « chevelures d’appoint » peuvent aujourd’hui être portées 24 heures sur 24 et conservées sous la douche ou pour nager… Les médecins et les soignants sont de mieux en mieux formés pour orienter les malades. Même l’assurance maladie prend en charge une partie de l’adaptation, le reliquat pouvant être assumé par les assurances complémentaires. Enfin il n’est plus nécessaire d’aller dans des établissements spécialisés dans « l’orthopédie et la postiche », ce qui était ressenti comme une forme de stigmatisation. Un réseau national de 80 coiffeurs-visagistes s’engagent à restituer au patient sa coiffure habituelle dans ses moindres détails, généralement en une heure et à partir de 700 francs. Pour en savoir davantage, vous pouvez appeler Any d’Avray de la part de Destination Santé au 01 42 60 21 42. Pour en savoir davantage, vous pouvez appeler Any d’Avray de la part de Destination Santé au 01 42 60 21 42.

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  Source : 4ème rapport sur la nutrition, Office Fédéral de la Santé Publique