Quand la mer brûle…

03 août 2007

Quel est l’animal marin mou, d’aspect gélatineux, transparent, et qui présente une ombrelle contractile ? La méduse bien sûr ! Souvent confondue dans l’eau avec un sac plastique, elle dévoile rapidement sa vraie nature si vous l’effleurez ou simplement vous en approchez. Bonjour la brûlure !

Elle doit son nom à un Suédois qui est le chef de file des naturalistes modernes, Carl Linné. Par analogie avec le portrait d’un être mythologique dont la tête « grouillait » de serpents : la gorgone Méduse. L’animal n’est pas agressif : ne craignez donc pas d’être pris d’assaut en pleine mer. Mais si les méduses qui vivent sur nos côtes ne sont pas vraiment dangereuses – certaines variétés exotiques peuvent tuer ! – leur rencontre est pour le moins inopportune !

Constituée d’eau à 98%, elle est munie de tentacules couverts de filaments urticants. Le moindre contact est par conséquent sanctionné par une intense sensation de brûlure. Et ce, même lorsque la bête est échouée sur la plage ou complètement déchiquetée par l’hélice d’un bateau…

Que faire lorsqu’elle vous atteint ? Lavez et frottez immédiatement – sans vous acharner tout de même…- la zone touchée avec un mélange d’eau de mer et de sable. C’est un détergent naturel très efficace. Le but est d’enlever les restes de filaments urticants restés collés sur votre corps. Evitez surtout l’eau douce, elle avive la douleur. Acidifiez ensuite la peau avec un peu de vinaigre, par exemple.

Enfin vous pourrez soulager la brûlure avec une pommade antihistaminique conseillée par le pharmacien. Mais si la méduse vous a « touché » à la poitrine ou à la tête, consultez tout de même un médecin.

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