Quand le dialogue permet de mieux contrôler la maladie
07 juin 2005
Les patients qui souffrent d’une forme encore très légère de la maladie d’Alzheimer seraient capables de participer au choix, entre différentes options thérapeutiques. Ce qui ne serait plus le cas dès que la maladie atteint le stade dit “modéré à sévère”.
Une équipe de l’Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis, a évalué les fonctions cognitives de 48 patients atteints de formes plus ou moins sévères de la maladie d’Alzheimer. Pour cela, les auteurs ont recouru au Mini mental test, élaboré en 1975.
Un test conçu comme un outil de dépistage rapide, et comme un indicateur de sévérité des états de démence en général. Il explore en effet les capacités d’orientation dans le temps et l’espace, d’apprentissage, la mémoire, l’attention, le raisonnement et le langage du patient. Plus le score réalisé est faible et plus le malade présente une forme sévère de démence.
Dans le cas d’espèce, il s’est avéré que les malades dont les scores traduisent une forme “légère” de la maladie d’Alzheimer, le médecin peut entamer un dialogue. Par conséquent, il lui est possible de leur expliquer quels sont les différents traitements, comment ils agissent et quels sont leurs effets secondaires. Autant d’éléments que les patients qui souffrent de forme modérée ne pouvaient plus comprendre. Dans ce cas-là, seuls les proches sont alors habilités à prendre une décision.