Quand le sport muscle… le cerveau

20 janvier 2006

Le simple fait d’avoir une activité physique régulière diminuerait les risques de démence et de maladie d’Alzheimer. Le sport permettrait même, de ralentir la progression des symptômes chez des patients présentant les premiers signes de ces maladies.

Pendant 6 ans Eric B. Larson, du Center for Health Studies de la Group Health Cooperative à Washington, a suivi 1 750 personnes de plus de 65 ans. Au début de ce travail, aucune ne souffrait de troubles cérébraux. Au cours des 6 années de suivi, 158 ont développé une démence et 107 la maladie d’Alzheimer.

Parmi ceux qui s’adonnaient à plus de trois fois par semaine à une activité physique, le taux de démence a été de 13 pour 1 000 sujets et par an “, rapporte-t-il dans les Annales de Médecine interne. Ce taux s’est en revanche élevé à 19 pour 1 000 chez les participants qui pratiquaient une activité moins de trois fois par semaine. En clair, le risque de maladies neurodégénératives a été réduit de 40% dans le premier groupe ! Décidément la sédentarité est vraiment à proscrire.

  • Source : Annals of Internal Medicine, 16 janvier 2006

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