Quand le tabac attaque la capacité respiratoire…

31 mai 2002

Le tabac nuit gravement à la santé »… et par voie de conséquence, aux performances physiques et sportives…
A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac célébrée aujourd’hui, le Comité français d’Education pour la Santé (CFES) nous rappelle que le tabac reste un obstacle majeur à la pratique physique et sportive. Outre ses effets mortels à long terme il diminue notamment la capacité respiratoire, même au repos.

Au passage de la fumée dans les voies respiratoires, l’acétone et les goudrons endommagent les muqueuses. Ce duo infernal nous fait tousser, et provoque une inflammation des bronches. La nicotine de son côté, provoque à chaque inhalation la constriction des voies respiratoires et une altération du fonctionnement des alvéoles pulmonaires.

Ce n’est pas tout. Le monoxyde de carbone enfin, se combine à l’hémoglobine du sang et empêche le transport de l’oxygène. Celle-ci se fait alors plus rare et les poumons fonctionnent alors avec une efficacité amoindrie d’autant.

Combinés entre eux, les effets du tabac se traduisent donc par une augmentation de la fréquence respiratoire au repos et un essoufflement plus rapide à l’effort. Tant et si bien que l’endurance des fumeurs est bien inférieure à celle des non-fumeurs, comme l’a démontré une étude sur plus de 2 600 sujets de 18 à 26 ans, publiée en 1998 dans la revue Military medicine.

  • Source : CFES, mai 2002

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