











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Quand les médecins pensent « génériques » !
Pour 60% des généralistes interrogés, il n’y a ainsi aucune raison pour que leur prescription de première intention ne soit pas proposée sous forme de spécialités génériques. Aujourd’hui et alors que le déficit de la Sécurité sociale ne cesse de se creuser, l’intérêt économique de cette approche est largement reconnu. Tout comme l’efficacité et la sécurité de ces médicaments, reconnues comme identiques à celles des molécules originales. Deux points sur lesquels bien des idées reçues persistaient … Dernier satisfecit, 55% des praticiens estiment que ces médicaments n’entravent pas l’innovation thérapeutique. C’est un constat rassurant, dans la mesure où les opposants à ces médicaments ont longtemps fait prévaloir que leur utilisation découragerait la recherche clinique.
Quelques freins au développement de ces prescriptions demeurent toutefois. Par exemple, plus de 80% des praticiens considèrent plus simple de prescrire sous un nom de marque. Et 4% d’entre eux seulement consultent régulièrement le Répertoire des spécialités génériques. Enfin, une majorité de praticiens se plaignent de manquer d’information et 67% estiment avoir de ces médicaments un niveau de connaissance « assez faible ». Ainsi 94% des praticiens souhaiteraient-ils être davantage informés.
Source : Enquête BVA Healthcare – Les génériques et les médecins généralistes – Attitudes et comportements – Enquête par questionnaire auto-administré, réalisée en décembre 2009 auprès de 203 médecins généralistes représentatifs des 38 123 médecins libéraux exerçant la médecine générale.
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.