











Bébé est là ? C’est le moment idéal pour parler… contraception. Dans l’euphorie de la naissance, de nombreuses femmes oublient en effet que l’ovulation va revenir. Et vite, parfois ! Au point qu’il est souvent recommandé aux jeunes mamans d’aborder le sujet avec le médecin ou la sage-femme… avant de quitter la maternité.
Drôle d’idée ? Pas tant que ça…. « Les grossesses non-désirées sont nombreuses dans les semaines ou les mois qui suivent un accouchement » souligne un site internet dédié à la contraception, mis en œuvre par le ministère en charge de la santé : http://www.choisirsacontraception.fr/. « Car beaucoup de femmes ne disposent pas d’une méthode adaptée à leur nouvelle situation de jeune maman ou sont trop occupées par leur enfant pour consulter un médecin ».
Ce statut tout neuf de « jeune maman » bouleverse la vie quotidienne. Nouvelle organisation et nouvelles attentes, y compris en matière de contraception. Quelle approche choisir ? « Après un accouchement, la meilleure contraception est celle dont vous n’avez pas besoin de vous occuper ».
La pilule oestro-progestative est contre-indiquée aux femmes allaitantes. Et pour cause, les hormones passent aussi dans le lait maternel. La pilule progestative pure faiblement dosée est autorisée.
Mais, après un délai de 6 semaines minimum. L’option envisagée peut prendre la forme d’un dispositif intra-utérin ou DIU que l’on appelait autrefois un stérilet.
DIU : du fil de cuivre au petit réservoir
Ce petit dispositif de 3 cm environ n’interfère pas avec l’allaitement si celui-ci est poursuivi. Comme le souligne le Dr David Serfaty, dans un ouvrage de référence simplement intitulé… Contraception, « l’utilisation des DIU au cuivre est en légère diminution en France depuis 1988 ». En revanche, celle des DIU diffusant un progestatif est « en augmentation sensible depuis 2000 ».
Sur ces derniers, le fil de cuivre a été remplacé par un réservoir cylindrique diffusant une hormone à très faible dose. Ce SIU pour système intra-utérin au lévonorgestrel est aussi efficace que la pilule mais sans avoir besoin d’y penser. Ce système est également « associé à une réduction du flux menstruel » poursuit le Dr Serfaty. Autrement dit, des règles plus courtes et peu abondantes. Quant à son efficacité, elle peut durer jusqu’à 5 ans. La liberté de ne plus penser à sa contraception ! N’hésitez pas à aborder le sujet avec votre médecin ou votre gynécologue.
Source : Ministère de la Santé, Contraception du Dr David Serfaty, Masson Editeur
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.