











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Quelles alternatives dans le traitement de la gale ?
L’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) avait déjà été informée en mars 2012 d’une première rupture de stock de cette spécialité à base de benzoate de benzyle et de sulfirame. Au mois de juillet, le laboratoire Zambon, titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) d’Ascabiol® avait annoncé une reprise d’approvisionnement contingentée. Cependant la production du sulfirame n’ayant pu reprendre avec le fournisseur, le traitement est en rupture de stock depuis le 26 novembre dernier et ce, pour une durée indéterminée.
Dans ce contexte, l’ANSM souhaite rappeler que deux solutions alternatives pour traiter la gale sont commercialisées et disponibles en France :
– Stromectol® 3mg (ivermectine), comprimé ;
– Spregal®, (esdépalléthrine/butoxyde de pipéronyle), lotion en flacon pressurisé.
« En prenant en compte les contre-indications propres à chacune de ces spécialités, il convient donc d’utiliser Stromectol® ou Spregal® en alternative à l’Ascabiol®, jusqu’à remise à disposition de celui-ci », souligne l’ANSM.
La gale… toujours en France
Chaque année, plusieurs dizaines de cas de gale sont recensés en France. Cette maladie extrêmement contagieuse provoque une très forte irritation et d’intenses démangeaisons, notamment la nuit. Elle se manifeste par une éruption cutanée, presque toujours sur les mains, entre les doigts. Elle peut aussi s’attaquer aux chevilles, aux pieds, aux orteils, aux coudes et aux organes génitaux. Extrêmement contagieuse, elle touche aussi bien les enfants que les personnes âgées en institution.
Cette affection n’est pas « dangereuse ». Simplement, il faut agir le plus vite possible car l’infection ne guérit jamais spontanément. En principe, un traitement local suffit : la peau (et le linge) sont traités avec un « pesticide ». Le délai d’incubation étant d’une à deux semaines, en cas de gale avérée, il est essentiel de traiter l’entourage proche, afin de stopper la transmission.
Source : ANSM, 28 décembre 2012
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