Quelles sont les conséquences du manque d’accès à l’eau potable ?
22 mars 2019
Riccardo Mayer/shutterstock.com
Personne ne peut vivre sans eau puisque le corps humain en est constitué à plus de 65%.. Bien qu’il s’agisse d’un droit pour tous, encore 2,1 milliards de personnes ne disposent pas d’eau potable chez elles. Et chaque jour, plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent des conséquences d’une eau insalubre. A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau ce 22 mars, revenons sur les conséquences de cette situation.
Des maladies… Sans eau les êtres humains ne peuvent survivre plus de trois jours. N’ayant pas accès à une eau potable, de nombreuses personnes sont donc contraintes de se contenter d’une eau polluée, sale ou infectée. Or « cela est un risque sanitaire majeure pour les enfants en bas âge qui sont les plus sensibles à la qualité de l’eau qu’ils consomment », indique l’association Vision du Monde. En effet, « d’une eau contaminée découlent de nombreuses maladies, telles que le choléra, le paludisme, le saturnisme, ou bien les diarrhées ». Ainsi, « plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent des conséquences d’une eau polluée chaque jour».
… sans toilettes propres. Souvent l’eau est contaminée par les excréments. L’accès à l’eau potable est ainsi étroitement liée à l’accès à des sanitaires salubres. « L’association Vision du Monde construit également des toilettes pensées pour éviter le contact entre les personnes, les sources d’eau et les excréments humains ». Elle « sensibilise également sur les risques liés à la pratique de la défécation à l’air libre ». Un besoin essentiel alors qu’un tiers de la population mondiale n’a pas accès à des systèmes d’assainissement améliorés.
Mortalité maternelle. Autre conséquence du manque d’accès à une eau propre, « plus de 800 femmes meurent chaque jour de complications qui surviennent pendant la grossesse ou l’accouchement », ajoutent les Nations Unies. En partie causées par un manque d’hygiène, pour laquelle une eau propre est nécessaire.
Discriminations. Pour les groupes marginalisés – femmes, enfants, réfugiés, peuples autochtones, personnes handicapées et beaucoup d’autres – l’accès à l’eau est globalement encore plus compliqué. « Souvent négligés, ces groupes font parfois l’objet de discrimination quand ils tentent d’accéder à l’eau potable dont ils ont besoin et de la gérer », souligne Vision du Monde.
Pour rappel : « le droit de l’être humain à l’eau signifie que chacun, sans discrimination, a le droit à un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau potable et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques, qu’il s’agisse de boisson, d’assainissement individuel, de lavage de linge, de préparation des aliments ou d’hygiène personnelle et domestique », souligne l’ONU.
-
Source : Organisation des Nations Unies, 22 mars 2019 – Vision du Monde, mars 2019
-
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche