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La libido, ce n’est pas que dans la tête ! Une équipe de chercheurs de l’école de médecine de l’université de Virginie, en analysant la littérature, a établi comment ses troubles pouvaient être associés à d’éventuelles carences vitaminiques. Quatre vitamines semblent particulièrement importantes :
– La vitamine D contribue, chez l’homme, à la production de testostérone et à la fonction érectile ; chez la femme, à la maturation des cellules vaginales et à la sécrétion d’œstrogènes. C’est sans doute pour cela que l’été, sous le soleil qui nous aide à la synthétiser, la libido est plus vivace que l’hiver ! La carence en vitamine D est associée à divers dysfonctionnements sexuels, ainsi qu’à la dépression. Et il est établi qu’une supplémentation importante en vitamine D les résorbe.
– La vitamine E, puissamment antioxydante, a été associée au bon fonctionnement des cellules de Leydig, des cellules qu’on ne trouve que chez l’homme et qui produisent la majeure partie de la testostérone. Cependant, aucune étude ne confirme son éventuel intérêt dans le traitement des troubles de la libido. On trouve cette vitamine dans les huiles végétales, les noix, les graines et les fruits tels que les mangues et les avocats.
– La vitamine B9 (folates) intervient dans le métabolisme de la sérotonine, neurotransmetteur essentiel à la régulation du cycle éjaculatoire. La carence en cette vitamine est retrouvée dans la dysfonction érectile et l’éjaculation précoce, en particulier chez les jeunes. Les cacahuètes, céréales et légumes en sont riches.
– La vitamine C est un puissant antioxydant qui agit sur les causes vasculaires de la dysfonction érectile : elle permet notamment à l’oxyde nitrique (NO) de jouer son rôle de vasodilatateur (un peu comme le viagra !). Sa carence a été impliquée dans la dépression, qui va souvent de pair avec une baisse de la libido, tant chez les hommes et que les femmes. On la trouve dans les agrumes (oranges, citrons), le kiwi, le cassis, ainsi que les tomates.
Source : Marwan A et al “The Impact of Vitamin Deficiencies on Sexual Health”, The Journal of Sexual Medicine, 21/07/2022 https://doi.org/10.1016/j.jsxm.2022.06.013.
Ecrit par : Clara Delpas — Édité par : Charlotte David
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