Quels aliments pour réduire le risque d’AVC ?
15 mars 2018
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Diabète, hypertension, cancer… C’est désormais un fait établi : le contenu de notre assiette possède un rôle non négligeable dans la prévention de certaines pathologies. Et l’AVC ne fait pas exception. Des chercheurs chinois ont ainsi passé en revue plusieurs travaux récents conduits sur le sujet. Leur objectif : dresser un tableau des aliments à privilégier et ceux à éviter pour minimiser le risque.
En passant au crible 18 travaux publiés de 2008 à 2015, les chercheurs de l’Université de Tianjin ont pu étudier le lien entre 13 aliments et le risque de survenue d’un accident vasculaire cérébral. Résultat, une forte consommation de noix, de fruits, de légumes, de produits laitiers, de poissons et de thé (associée à une consommation modérée de café et de chocolat) a démontré un effet protecteur.
En revanche, manger trop de viande rouge et/ou transformée est associé à un risque accru d’AVC.
De leur côté, les légumineuses, les œufs et les céréales complètes ne semblent avoir aucun impact, positif ou négatif.
Quels bienfaits pour quel aliment ?
Mais les scientifiques ne se sont pas contentés de dresser le constat. Ils ont ainsi pris les aliments indépendamment afin d’évaluer les caractéristiques de chacun. Commençons par les noix. « Elles contiennent principalement des graisses insaturées, qui ont des effets bénéfiques sur les lipides sanguins », avancent les chercheurs. « De plus, elles sont riches en arginine, précurseur de l’oxyde nitrique, qui est un vasodilatateur. Enfin, elles contiennent du potassium, du magnésium, des folates et des fibres qui agissent sur la pression artérielle ».
Riches en vitamines et antioxydants, les fruits et légumes interviennent directement sur certains facteurs de risque comme le LDL cholestérol (le mauvais), l’Indice de masse corporelle (IMC) ou encore le stress oxydatif.
Plusieurs mécanismes biologiques peuvent être impliqués dans les effets protecteurs des produits laitiers. Ces derniers sont en effet riches en minéraux (calcium, potassium, magnésium), en protéines (caséine et lactosérum) et en vitamines qui ont montré des effets bénéfiques sur l’incidence des maladies cardiovasculaires.
Le principal avantage du poisson tient dans sa teneur en Omégas 3. Quant au thé, c’est sa richesse en composés polyphénoliques, en particulier les catéchines, qui est à souligner.
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Source : Stroke and food groups: an overview of systematic reviews and meta-analyses, Public Health Nutrition, novembre 2017
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet