











© Jose Luis Stephens/shutterstock.com
Il ne s’agit ni de nager avec les dauphins, ni de danser avec les loups : la zoothérapie recourt à des animaux familiers, bien moins spectaculaires. Habituellement ce sont des chiens, des chevaux ou des ânes, qui soutiennent le travail du zoothérapeute, un intervenant paramédical (psychologue, infirmier, etc…) formé à la médiation animale, habituellement à l’Institut français de Zoothérapie.
Les animaux ont été choisis et éduqués spécialement pour cet usage. Ils sont suivis par un vétérinaire afin d’éviter tout risque de transmission de zoonose.
Comment ça marche ?
Les séances se déroulent en individuel ou en petit groupe de deux ou trois personnes maximum, en institution, à l’hôpital, ou encore dans un lieu dévolu à la zoothérapie (il en existe une vingtaine en France). Elles durent en moyenne 2 heures, une fois par semaine.
Accompagné du zoothérapeute, le patient interagit avec l’animal, et par le biais de cette interaction, réagit émotionnellement.
« Sur le plan affectif, les rencontres avec un animal développent un lien d’attachement et diminuent le sentiment d’isolement et l’anxiété́, tout en renforçant l’estime de soi car le participant se montre capable de s’en occuper », explique le Pr Gregory Ninot qui coordonne à l’Université de Montpellier la plateforme CEPS (Collaborative d’Evaluation des programmes de Prévention et de Soins de support).
Pour qui ?
Les publics visés sont très divers : des petits enfants autistes aux personnes âgées atteintes de démence sénile ou de la maladie d’Alzheimer, en passant par des malades schizophrènes, des adolescents dépressifs, des jeunes filles anorexiques ou encore de jeunes délinquants incarcérés pour de lourdes peines, sans oublier les patients hospitalisés ou encore toute personne traversant des étapes de vie difficiles (séparation, deuil, isolement). Les séances ne sont pas remboursées par l’Assurance-maladie.
Existe-t-il des contre-indications ?
La zoothérapie est déconseillée aux personnes présentant des phobies à l’égard des animaux ou tout simplement des allergies aux poils ou au foin. Elle est interdite aux personnes agressives ou violentes qui risqueraient de faire du mal aux animaux.
Source : Pr Grégory Ninot,100 médecines douces validées par la science, Ed.Belin, 2022
Ecrit par : Clara Delpas - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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