Qu’est-ce qu’un scanner ?
28 janvier 2019
Tyler Olson/shutterstock.com
Cerveau, cœur, poumons, artères, foie, vésiculaire biliaire… Dans la mesure où le scanner permet d’explorer la plupart des organes, ses indications sont larges. Il est d’ailleurs souvent prescrit pour préciser les résultats d’une radiographie ou d’une échographie.
L’examen scanographique utilise des rayons X émis par une source rotative placée dans un tube qui ressemble à un « tunnel ». Contrairement à une radiographie classique, la source de rayonnement n’est donc pas fixe. Elle tourne autour de l’organe à explorer. Les rayons sont plus ou moins absorbés par les tissus, en fonction de leur densité. Les données recueillies après le passage des rayons sont ensuite traitées par un ordinateur, puis converties en images. Celles-ci montrent généralement des « coupes » de la partie explorée, d’une épaisseur de 1 à 10 mm par « tranche ».
Bien souvent, l’examen nécessite l’injection préalable d’un produit de contraste. Celui-ci permet d’améliorer la lisibilité des clichés. Celui-ci est généralement injecté par voie intraveineuse mais un scanner abdominal par exemple, pourra être précédé d’un lavement.
Dans la salle d’examen, le patient est allongé sur un lit qui va lentement se déplacer dans le « tunnel ». Il doit rester immobile, parfois même cesser de respirer à la demande. Ses bras sont disposés le long du corps ou derrière sa tête, selon la partie du corps qui est examinée. L’examen dure en moyenne une quinzaine de minutes.
Risques éventuels du scanner
L’examen scanographique n’est pas douloureux. Comme il fait appel aux rayons X, quelques précautions sont indispensables, notamment en cas de grossesse. L’injection du produit de contraste peut aussi entraîner des réactions allergiques. Les professionnels de santé recommandent ainsi aux patients de leur communiquer le maximum d’informations sur leur état de santé : antécédents allergiques donc, mais aussi cardiaques, rénaux, pulmonaires ou diabétique.