Radiothérapie : Xavier Bertrand prône la fermeté

Face à l’ampleur de l’accident de radiothérapie d’Epinal en 2004-2005, le ministre de la Santé Xavier Bertrand veut « en tirer toutes les leçons ». Première mesure : le renforcement immédiat des processus de sécurisation des pratiques de radiothérapie.

Et pour cause. Un rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) rendu public aujourd’hui, a révélé des « défaillances que l’on ne croyait plus possibles dans la gestion de la crise » à l’hôpital d’Epinal, où les « différents maillons de la chaîne sanitaire (…) ont tous lâché ». Conséquences : quatre patients surdosés sont morts, et 19 autres ont conservé de graves séquelles.

Pour éviter toute nouvelle catastrophe, Xavier Bertrand rend obligatoire dans chaque service de radiothérapie « la dosimétrie in vivo ». Il s’agit de mesures qui permettent de « vérifier et contrôler que les rayons reçus (par le patient) correspondent à ceux (qui ont été) prescrits ». Le nouveau dispositif devrait être finalisé avant la fin 2007.

Autre bizarrerie française, 5 centres de radiothérapie étaient encore équipés de logiciels… en anglais. Le ministre de la Santé a annoncé leur remplacement. Voilà pour l’urgence. Car parallèlement, un groupe de travail a été chargé de faire « des propositions sur les moyens humains et techniques optimaux de radiothérapie et de dosimétrie ».

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  Source : ministère de la Santé et des Solidarités, 6 mars 2007