Les algues comestibles : riches en nutriments mais gare à l’iode

04 novembre 2025

Les algues comestibles, de plus en plus présentes dans notre alimentation, offrent de nombreux bienfaits pour la santé. Parmi les plus populaires, on retrouve le wakamé et la nori, qui apportent vitamines, minéraux, et fibres. Cependant, leur consommation nécessite une certaine vigilance, notamment en raison de leur richesse en iode.

Les algues sont des alliées de taille pour notre santé. Le wakamé, riche en antioxydants, soutient le système immunitaire et améliore la digestion. Le kombu royal, quant à lui, est une source précieuse de calcium et de magnésium, intéressante pour combattre la fatigue. Enfin, la nori, souvent utilisé pour les sushis, regorge de fer et de vitamines essentielles.

Ces superaliments marins sont également une bonne source de nutriments qui contribuent à une alimentation équilibrée. Ils sont faciles à intégrer dans des soupes, salades ou même des plats végétariens.

Modérer la consommation

Cependant, il faut garder à l’esprit que les algues sont très riches en iode, un minéral essentiel pour la thyroïde. Mais consommées en excès, elles peuvent perturber le fonctionnement de cet organe, et aussi affecter la santé cardiaque et rénale. Certaines algues, comme le kombu royal et le wakamé, peuvent contenir des concentrations particulièrement élevées d’iode.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande donc de ne pas dépasser 600 µg d’iode par jour pour un adulte, seuil qui peut facilement être franchi avec une consommation régulière d’algues ou de compléments alimentaires à base d’algues.

L’Anses déconseille en outre aux personnes à risque la consommation d’aliments et de compléments alimentaires contenant des algues. Il s’agit tout particulièrement « des personnes présentant un dysfonctionnement thyroïdien, une maladie cardiaque ou une insuffisance rénale, des personnes suivant un traitement par un médicament contenant de l’iode ou du lithium et des femmes enceintes ou allaitantes, hors avis médical ». Pour ce qui est des enfants, l’agence appelle à la prudence car les effets de l’iode sur leur organisme ne sont pas encore totalement bien compris.

  • Source : Anses

  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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