Rage animale en Seine-et-Marne : enquête dans plusieurs départements français

Deux enquêtes -l’une épidémiologique, l’autre vétérinaire- sont actuellement en cours après le cas de rage identifié chez une chienne en Seine-et-Marne. La Direction générale de la Santé (DGS) précise que « l’analyse a révélé une souche virale canine d’origine marocaine ». Elle « recherche des personnes et des animaux » qui auraient pu être en contact avec cette chienne, dénommé Cracotte. Les investigations se concentrent en région parisienne mais aussi dans d’autres départements dont le Calvados.

A ce jour, une vingtaine de personnes ont été identifiées. « Elles ont été prises en charge et dirigées vers un centre antirabique pour recevoir, si nécessaire, un traitement préventif ». Les recherches en cours visent à retrouver d’éventuelles personnes « qui auraient pu entrer en contact avec cet animal entre le 1er février inclus et le 19 février », date à laquelle il a été euthanasié.

Parallèlement, l’enquête vétérinaire a permis d’identifier un chien qui pourrait être lié à l’infection de cette chienne. Il s’agit d’un labrador croisé noir dénommé Youpi mort à Grandpuits, le 5 janvier dernier. « L’enquête se poursuit en Seine-et-Marne donc mais aussi dans d’autres départements dont le Calvados, afin d’obtenir plus d’indications sur les endroits fréquentés par ces deux chiens » poursuit la DGS.

« Selon les informations connues à ce jour, la période à risque de contamination pour l’homme et les animaux en contact avec ces deux chiens, débuterait le 15 décembre et se terminerait le 19 février », explique le ministère.

Un numéro vert, accessible entre 9 heures et 19 heures est mis en place à partir de ce jeudi 12 heures. Il s’agit du 0800 13 00 00. « Les personnes qui auraient été mordues, griffées, égratignées, ou léchées sur une muqueuse (bouche, yeux…) ou sur une peau lésée par un chien dans les environs de Grandpuits (Seine et Marne) ou dont l’animal aurait été en contact avec l’un de ces chiens entre le 15 décembre 2007 et le 19 février 2008 doivent appeler rapidement » conclut la DGS.

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  Source : Direction générale de la Santé, 28 février 2008