











Accueil » Médecine » Addictions » Recrudescence des drogues dures en France
Prenant en compte l’évolution du « marché » et celle du comportement des utilisateurs, ces documents confirment l’inquiétant retour des drogues dures. Leurs titres respectifs sont d’ailleurs éloquents : Drogues et usages de drogues : Etat des lieux et tendances récentes 2007-2009 et Les usages de drogues illicites en France depuis 1999 sont l’un et l’autre disponibles pour nos abonnés, dans la bibliothèque PDF de Destination Santé…
Les deux rapports confirment une augmentation de la consommation d’héroïne. De nouveaux consommateurs sont arrivés sur le « marché », qui sont souvent plus jeunes et socialement mieux insérés. Le phénomène serait dû principalement à une méconnaissance des dangers liés à ces produits. Parallèlement, la diffusion de la cocaïne et du GHB/GBL est en constante augmentation. Par ailleurs, les auteurs insistent sur le fait que le profil sociologique des adeptes de ces drogues évolue. D’un côté, des usagers plus jeunes, qui accèdent plus facilement à la cocaïne. De l’autre des précaires, souvent en situation d’errance. Ce groupe, majoritairement féminin, adopte des comportements à risque. En particulier l’utilisation de ces stupéfiants sous leur forme injectable, qui augmente le risque de contamination par le VIH ou les virus des hépatites B et C.
Notons enfin le recul sensible de l’ecstasy au profit des amphétamines. Dans le même temps, un essor relatif de la kétamine se fait sentir. Cet anesthésiant à usage vétérinaire et humain, n’est plus seulement consommé par des groupes restreints de la scène techno. Il gagne aujourd’hui, un public plus large.
Source : Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 4 février 2010
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