Réduction des graisses alimentaires : ça marche…

23 juin 2005

L’introduction de nouveaux corps gras dans les aliments préparés serait susceptible de contribuer réellement à l’amélioration du statut sanitaire des populations.

Cette bonne nouvelle ressort d’une étude publiée dans les Archives of Internal Medicine et qui conforte les partisans d’une substitution de certains corps gras traditionnels par d’autres, réputés constituer un moindre risque sur le plan cardio-vasculaire.

Décryptage : introduit depuis un peu plus de 2 ans outre-atlantique, l’olestra est une “graisse de substitution” supposée apporter une réponse à ceux qui se préoccupent de l’excès de graisses alimentaires. Et plus particulièrement de la part croissante des graisses cachées, incorporées aux aliments industriels au moment de leur préparation, en usine.

Une étude a démontré qu’après un an d’utilisation de produits contenant ce substitut, les sujets appartenant au groupe sous olestra avaient réduit leur consommation de graisses. Leur apport total en corps gras s’est trouvé diminué de 2,7 points, la consommation de graisses saturées -celles qui favorisent l’athérosclérose- étant réduite de seulement 1,1 points. Par ailleurs, le taux de cholestérol des consommateurs d’olestra a été réduit dans des proportions plus marquées que celui des personnes qui n’y avaient pas recours : -21 mg/dl contre -5 mg/dl.

Ce que n’indique pas l’enquête, c’est la part de mérite qui revient au substitut lui-même, et celle qui incombe au fait que les consommateurs se sont trouvés sensibilisés à l’importance des corps gras dans l’alimentation. Mais après tout c’est le résultat qui compte. Et qu’importe le flacon…

  • Source : Journal of the American Medical Association

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