Relaxation : qu’est-ce que l’ASMR ?

02 septembre 2025

Un chuchotement, le bruit d’un pinceau, des ongles qui grattent un tissu… depuis quelque temps, un phénomène sensoriel présenté comme apaisant gagne en popularité sur les réseaux sociaux. Son nom : l’ASMR. De quoi s’agit-il ? Et qu’en dit la science ?

ASMR. Quatre lettres pour ou Autonomous Sensory Meridian Response ou Réponse autonome des méridiens sensoriels. Mais que se cache-t-il derrière cette tendance qui cartonne sur les réseaux sociaux ?

Ce phénomène n’a été identifié qu’en 2010, mais il a gagné en popularité en ligne auprès de personnes affirmant que l’activation de cette réponse les aide à se détendre. En fait, l’ASMR est une sensation agréable de picotement qui commence généralement au sommet du crâne et se propage le long de la nuque et du corps. Cette réaction involontaire – comme un frisson ou la chair de poule – est déclenchée par certains stimuli visuels, auditifs ou tactiles. Souvent décrite comme un « massage cérébral », l’ASMR procure une sensation de relaxation profonde.

Quels sont les déclencheurs de l’ASMR ?

Les stimuli qui provoquent l’ASMR varient d’une personne à l’autre, mais certains sont particulièrement populaires comme :

  • Les sons doux : chuchotements, bruissement de l’eau…
  • Une attention personnelle : un soin du visage, une coupe de cheveux ;
  • Des mouvements lents et précis : une écriture soignée…
  • Certaines textures : la manipulation de slime, le brossage des cheveux…

Bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore complètement compris, l’ASMR semble stimuler la libération de neurotransmetteurs comme l’endorphine, l’ocytocine et la dopamine. Ces substances chimiques contribuent à réduire le stress, améliorer l’humeur et favoriser un sentiment de bien-être.

Ainsi, bien que l’ASMR ne soit pas reconnue comme un traitement clinique, de nombreuses personnes l’utilisent pour :

  • Améliorer leur humeur ;
  • Faciliter l’endormissement ;
  • Réduire leur anxiété ;
  • Soulager la douleur ;
  • Augmenter leur concentration…

L’ASMR, pour tous ?

On estime que seulement 10 à 20 % de la population est sensible à l’ASMR. Les personnes plus ouvertes d’esprit ou celles ayant une tendance à l’anxiété semblent y répondre davantage. En revanche, celles souffrant de misophonie (intolérance à certains sons) ou de troubles comme l’autisme ou le TDAH peuvent trouver l’ASMR désagréable.

  • Source : https://www.sleepfoundation.org/noise-and-sleep/asmr - https://health.clevelandclinic.org/what-is-asmr

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Hélène Joubert

Destination Santé
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