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ASMR. Quatre lettres pour ou Autonomous Sensory Meridian Response ou Réponse autonome des méridiens sensoriels. Mais que se cache-t-il derrière cette tendance qui cartonne sur les réseaux sociaux ?
Ce phénomène n’a été identifié qu’en 2010, mais il a gagné en popularité en ligne auprès de personnes affirmant que l’activation de cette réponse les aide à se détendre. En fait, l’ASMR est une sensation agréable de picotement qui commence généralement au sommet du crâne et se propage le long de la nuque et du corps. Cette réaction involontaire – comme un frisson ou la chair de poule – est déclenchée par certains stimuli visuels, auditifs ou tactiles. Souvent décrite comme un « massage cérébral », l’ASMR procure une sensation de relaxation profonde.
Les stimuli qui provoquent l’ASMR varient d’une personne à l’autre, mais certains sont particulièrement populaires comme :
Bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore complètement compris, l’ASMR semble stimuler la libération de neurotransmetteurs comme l’endorphine, l’ocytocine et la dopamine. Ces substances chimiques contribuent à réduire le stress, améliorer l’humeur et favoriser un sentiment de bien-être.
Ainsi, bien que l’ASMR ne soit pas reconnue comme un traitement clinique, de nombreuses personnes l’utilisent pour :
On estime que seulement 10 à 20 % de la population est sensible à l’ASMR. Les personnes plus ouvertes d’esprit ou celles ayant une tendance à l’anxiété semblent y répondre davantage. En revanche, celles souffrant de misophonie (intolérance à certains sons) ou de troubles comme l’autisme ou le TDAH peuvent trouver l’ASMR désagréable.
Source : https://www.sleepfoundation.org/noise-and-sleep/asmr - https://health.clevelandclinic.org/what-is-asmr
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Hélène Joubert
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