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X (anciennement Twitter), Instagram, Tik Tok… Tout comme les jeux de hasard ou les jeux vidéos, les réseaux sociaux peuvent parfois rendre accros. Ce que l’on nomme une « addiction sans substance ». En fait, entre les likes, les partages et les commentaires, « les réseaux sociaux génèrent des poussées de dopamine poussant les consommateurs à y revenir encore et encore », note le Dr Nancy DeAngelis, directrice du département Santé comportementale au sein du réseau hospitalier Jefferson Health de Philadelphie. « Le circuit de récompense du cerveau est activé ce qui entraîne un effet similaire à celui que ressentent les gens lorsqu’ils jouent ou consomment de la drogue. »
Bien que la plupart des réseaux sociaux soient accessibles à tous, les adolescents sont les plus susceptibles de développer une addiction aux réseaux sociaux. Et ce pour deux raisons. D’une part car ils passent le plus de temps en ligne et sont également plus familiarisés avec les nouvelles technologies actuelles. D’autre part, à l’adolescence, le cerveau est toujours en développement, « il est donc particulièrement sensible au caractère addictif des médias sociaux », continue Nancy DeAngelis.
Ainsi, une étude récente publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) a révélé que les adolescents qui utilisent les réseaux sociaux plus de trois heures par jour peuvent courir un risque accru de problèmes de santé mentale. Depuis la pandémie, une augmentation de la dépression et de l’anxiété chez les adolescents, en particulier une faible estime de soi, des troubles de l’alimentation, des problèmes d’image corporelle et des pensées suicidaires ont été constatés. Il est donc important de savoir identifier cette dépendance et d’essayer de changer ses habitudes.
Réduire le temps passé devant un écran est le meilleur moyen de lutter contre l’utilisation problématique des médias sociaux. Quelques conseils simples peuvent vous y aider :
Et si ces simples conseils ne sont pas suffisants, un suivi psychologique peut s’avérer nécessaire. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.
Source : https://www.jeffersonhealth.org/
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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