Résolutions : en prendre ou pas ?

30 décembre 2020

Perdre du poids, se mettre au sport, arrêter de fumer… Avec la nouvelle année, l’épisode des bonnes résolutions représente une sorte de passage obligé. Comment considérer ces intentions ? Constituent-elles une pression inutile ou au contraire une locomotive ? Tentatives de réponse.

Si les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent, que valent les résolutions de la nouvelle année ? En 2002, des psychologues américains de l’Université de Scranton (Pennsylvanie) avaient interrogé 159 de leurs compatriotes au premier janvier de l’année, pour connaître « leurs bonnes résolutions ». Six mois plus tard, 46% des répondants avaient maintenu leur cap.

Une impulsion

Comme le souligne Christophe André dans son ouvrage ‘Imparfaits, libres et heureux : pratiques de l’estime de soi’, « de tout petits engagements ne sont donc pas si absurdes qu’on peut le croire ». Ils ne constituent certes pas une garantie. « Mais ils représentent une aide plus importante qu’on ne l’imagine habituellement », poursuit le psychiatre et psychothérapeute.

Cette année, dans ce contexte de crise où il apparaît plus que jamais compliqué de se projeter, les bonnes résolutions peuvent aussi être perçues comme un vent d’optimisme. Il n’est en tout cas pas interdit de le penser. Ne serait-ce que pour donner une impulsion et engager un cheminement vers un objectif qui ne nous semblait pas envisageable il y a encore quelques semaines.

  • Source : Journal of Clinical Psychology 58(4):397-405 - Imparfaits, libres et heureux : pratiques de l’estime de soi, de Christophe André, Odile Jacob Editeur

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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