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Les retards pubertaires sont globalement plus fréquents chez les garçons que chez les filles. Chez ces derniers, ils sont souvent (dans 80% des cas), associés à un ralentissement de la vitesse de croissance. Selon le Pr Philippe Bouchard, endocrinologue à l’hôpital Saint-Antoine de Paris et membre de l’Académie nationale de Médecine, « ce retard est le plus souvent génétiquement transmis ».
Dans un cas sur trois toutefois, il peut être lié à une anomalie hypothalamo-hypophysaire ou à un hypogonadisme, c’est-à-dire un déficit d’activité des glandes sexuelles, ou gonades. Ce dernier peut être d’origine tumorale, ou en lien avec la maladie cœliaque ou des carences nutritionnelles. Par ailleurs, certains hypogonadismes sont d’origine congénitale, alors que d’autres sont associés à des syndromes complexes comme les syndromes de Charge, ou de Prader-Willi.
Chez les filles, le retard pubertaire est rare. Les causes sont comparables à celles des retards pubertaires qui affectent les garçons. La plus fréquente est liée à une anomalie hypothalamo-hypophysaire (33% des cas). Il existe également des anomalies ovariennes qui peuvent avoir des origines multiples : syndrome de Turner, syndrome de Noonan, insuffisance ovarienne par maladie auto-immune, anorexie mentale, malnutrition, tuberculose… Nous reviendrons prochainement sur le sujet, et plus précisément sur les options thérapeutiques qui peuvent être proposées, en fonction du type de retard pubertaire.
Source : Retards pubertaires, Pr Philippe Bouchard, Académie nationale de Médecine, mars 2012
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