RRO, un vaccin négligé

25 février 2013

Les cellules infectées par le virus recombinant synthétisent une protéine d’enveloppe (HR ou F du virus de la rougeole, les antigènes apparaissent en jaune) autour de la surface des cellules.©INSERM

Rougeole, rubéole, oreillons (RRO)… Ces trois maladies infantiles aux complications potentiellement graves voire mortelles, peuvent parfaitement être évitées aujourd’hui grâce à un vaccin unique. Pourtant, la France est l’une des lanternes rouges du monde développé en termes de prévention de la rougeole. Elle est loin d’atteindre la couverture vaccinale de 95% nécessaire pour mettre un terme à la circulation des virus de la rougeole, de la rubéole et des oreillons.

En France, les autorités sanitaires appellent les parents à la vigilance.  Et elles leur recommandent de faire vacciner leurs enfants contre ces trois maladies. Le vaccin est en effet recommandé chez tous les nourrissons à 12 mois. Une seconde dose est ensuite nécessaire avant l’âge de deux ans. Il est également vivement conseillé de procéder au rattrapage vaccinal des adolescents et des jeunes adultes, de 15-30 ans. A ces derniers, les deux doses de vaccin doivent être administrées.

Un enfant non vacciné s’il contracte la rougeole ou les oreillons, est exposé à des complications graves : pneumonie, méningite ou encéphalite. Contrairement aux oreillons et à la rougeole, la rubéole n’est pas dangereuse par les complications qu’elle peut entraîner chez le malade lui-même, mais par ses conséquences qu’elle peut entraîner en cas de contact avec une femme enceinte. Sa gravité tient au risque de contamination du fœtus au cours des trois premiers mois de grossesse. L’infection l’expose en effet à des malformations congénitales graves, qu’elles soient oculaires, auditives, cardiaques ou neurologiques.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Marc Gombeaud

  • Source : InVS, 21 novembre 2012 – INSERM, site consulté le 25 février 2013

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