Sans les formes, pas de forme

23 juillet 1997

D’après une association professionnelle d’entreprises agro-alimentaires, l’ASPCC qui a fait mener une enquête auprès de 1500 personnes représentatives de la population adulte entre 1995 et 1996, notre équilibre nutritionnel serait en passe de se modifier radicalement. Et pas dans le bon sens. C’est ainsi que le niveau moyen des apports caloriques entre 18 et 24 ans chez la femme jeune est globalement trop faible, n’excédant pas 1600 calories par 24 heures soit nettement en dessous des besoins reconnus. Alors que cette évolution est uniquement dictée par des soucis d’ordre esthétique, il est paradoxal que noter que l’incidence de l’excès pondéral dans la population ne cesse d’augmenter depuis 10 ans.

L’indice de masse corporelle (défini par le poids en kilos divisé par le carré de la taille en mètres) est un bon indicateur sur ce plan. Or, si la France ne compte pas encore comme les Etats-Unis 30% d’obèses – indice de masse corporelle supérieur à 30 -, la proportion de nos compatriotes dont l’IMC dépasse 25 et qui sont donc en état de surpoids ne cesse de croître. Pourtant, notre alimentation n’aurait pas vraiment changé et se serait même réduite en termes d’apports totaux. Alors si nous avons tendance à grossir en mangeant autant ou même moins qu’auparavant, c’est probablement parce que nous pratiquons de moins en moins d’activité physique… Le niveau moyen des apports caloriques entre 18 et 24 ans chez la femme jeune est globalement trop faible

  • Source : Chemical Research in Toxicology, 18 janvier 1999.

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